Auparavant, le 8mm était considéré comme l’outil efficace et indispensable pour produire des films argentiques. A l’époque des projecteurs analogiques, l’utilisation des 8mm était particulièrement destinée aux professionnels et à l’industrie cinématographique. Voyons en détail les spécificités de cet ancien format.
Qu’est-ce que le format 8mm ?
Le format 8mm est l’un des plus anciens formats de films argentiques des années 30. Il était destiné au cinéma amateur. Ce format développé par Kodak dispose d’une pellicule d’une largeur de 8mm. Son image est de 4,9mm x 3,6mm et sa bande dispose des perforations de grosse taille, situées au niveau de l’inter-image. Il faut savoir que ce format existait en film muet, mais aussi en film sonore un peu plus tard. Avec le lancement du 8mm, Kodak a également lancé en simultanée la caméra ainsi que le projecteur Kodascope 8.
Au fil du temps, le format 8mm a succédé à de nombreuses autres déclinaisons dont le Simple 8 ou encore le Super 8. Bien entendu, il est aujourd’hui plus possible de lire les films argentiques de format 8mm car les appareils adaptés pour leur lecture sont en voie de disparition. Dans ce cas, si vous avez encore des bobines, le transfert de films 8mm sera vivement recommandé.
La petite histoire du format 8mm
C’est en 1932 que le format 8 a été développé pour la première fois en se lançant sur le marché en tant que format à moindre coût. Il fournissait à l’époque une qualité assez médiocre. Aussi appelé Double 8, le format pouvait capter des images sur sa partie droite, tandis que sa partie gauche était consacrée au développement de film.
Au fil de l’histoire, le Simple 8 a succédé au format 8mm, sans pour autant avoir connu un succès. Ce n’est qu’en 1935 que le 8mm a introduit la couleur dans les films.
Les évolutions du film 8mm
Afin d’améliorer l’expérience utilisateur et de favoriser également une utilisation plus flexible des formats de film, le 8mm a su se développer à travers d’innombrables évolutions au fil du temps.
Au tout début, le format 8mm se présentait sous un film de 16mm de largeur avec deux rangées de perforations. A l’époque, il était moins pratique d’utiliser la bobine car sa manipulation supposait une exposition constante à une lumière plus ou moins atténuée. Pour pouvoir développer le film et le traiter convenablement, il fallait ainsi passer par des développeuses 16 mm.
Avec ce format standard 16 mm ou Double 8, les premiers films couleurs sont apparus. Également, ce format a fait découvrir l’automatisation progressive ainsi que le perfectionnement des caméras.
En 1965, il a évolué en Super 8 pour apporter plus de flexibilité d’utilisation. Bien entendu, la pellicule n’a pas disparu pour autant sous ce format. Par contre, il dispose de perforations beaucoup plus petites.
A cela s’ajoute aussi une amélioration de l’image, notamment lorsqu’elle est agrandie de 36%. Côté utilisation, il était plus facile désormais de manier le format via des cassettes.
Bien que le Double 8 et le Super 8 aient profité dans la production de films de qualité améliorée, cela n’empêche pas le fait que ces formats 8 mm sont désormais obsolètes et qu’ils ont été laissés de côté suite à l’introduction des cassettes vidéo et plus tard par les formats numériques.