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La Grande Invasion Silencieuse : Mes galères et délires avec l’IA

Putain, l’intelligence artificielle… J’sais même pas par où commencer tellement ça me prend la tête ces derniers temps. Un coup je trouve ça génial, un coup ça me fait flipper. Tiens, hier encore, je galérais avec le nouveau système au boulot – censé nous « faciliter la vie » qu’ils disaient. Tu parles ! J’ai passé 2h à comprendre pourquoi ça buggait.

Le bordel quotidien avec ces machines

Remarque, c’est vrai que ça m’a bien aidé la semaine dernière quand j’ai dû traduire un truc urgent en chinois. Mais bon, est-ce que je peux vraiment faire confiance à ces traductions ? Aucune idée de ce que ça raconte vraiment…

L’autre jour, je discutais avec Marc à la pause café. Il était tout excité par son nouveau truc là, Chat-machin. Il arrêtait pas de me montrer les textes que ça générait. Mouais. C’est clean, c’est propre, mais y’a un truc qui cloche. C’est comme ces photos retouchées sur Insta – tout est trop parfait pour être vrai.

J’avoue que j’utilise ces trucs aussi. Genre quand je suis bloqué sur un code ou que je cherche une idée. Mais des fois je me dis qu’on devient trop dépendants. L’autre fois, le wifi était en panne au bureau… La moitié de l’équipe savait plus quoi faire ! On est devenus des vrais assistés… Moi le premier d’ailleurs, j’arrive même plus à me souvenir des numéros de téléphone par cœur.

Et puis y’a ce truc flippant avec la reconnaissance faciale partout. Dans le métro, au supermarché, même pour déverrouiller mon téléphone. Ok, c’est pratique, mais bordel, qui surveille tout ça ? Où vont toutes ces données ? Je me sens un peu parano des fois, mais en même temps…

Ce qui me fait marrer (enfin, façon de parler), c’est tous ces gens qui te sortent des grands discours sur l’IA. « Ça va révolutionner ci, transformer ça… » Ouais, bah en attendant, mon assistant vocal comprend toujours pas quand je lui demande de mettre de la musique peinard. Faut que je gueule trois fois pour qu’il capte.

Le pire c’est au taf. Les managers nous bassinaient avec leur « transformation digitale« . Résultat ? On passe plus de temps à remplir des tableaux Excel qu’à faire notre vrai boulot. Soi-disant que l’IA va analyser tout ça… Pour nous sortir des graphiques dont tout le monde se fout.

Après… Faut avouer que y’a des trucs qui déchirent. Genre l’app qui m’a aidé à apprendre la guitare. Elle s’adapte à mon niveau, me corrige en temps réel… Ça, c’est du concret. Ou les filtres qui améliorent mes photos pourries. Même si des fois ça part en vrille et je ressemble à un alien.

On va où comme ça, sérieux ?

Je sais pas où on va avec tout ça. D’un côté, ça avance trop vite. De l’autre, pas assez vite sur les trucs importants. Genre, on peut faire des deep fakes ultra réalistes, mais on a toujours pas de solution pour le réchauffement climatique ? Sérieux ?

Des fois je me dis qu’on devrait appuyer sur pause. Prendre le temps de réfléchir à ce qu’on est en train de créer. Mais bon, c’est comme vouloir arrêter un TGV en marche… Alors je fais comme tout le monde : je suis le mouvement, j’essaie de pas me faire larguer.

C’est space quand même. Y’a 10 ans, si on m’avait dit que je parlerais à une machine pour commander mes courses… J’aurais rigolé. Maintenant je m’énerve quand elle comprend pas ce que je veux. On s’habitue vite au « progrès ».

Ce qui me fait bizarre aussi, c’est de voir comment ça change nos relations. L’autre jour au resto, personne ne parlait. Tout le monde sur son tel, à checker des trucs, poster des photos… Même moi je me suis surpris à demander à ChatGPT un truc en plein milieu d’une conversation. C’est devenu un réflexe, c’est ouf.

Bref, j’suis largué. Un coup je kiffe, un coup je déteste. Un coup je trouve ça révolutionnaire, un coup je trouve ça flippant. P’têt que c’est ça être moderne : vivre avec ses contradictions.

En vrai, ce qui me fait le plus peur, c’est pas l’IA elle-même. C’est notre capacité à l’utiliser sans réfléchir. On fonce tête baissée vers un truc qu’on maîtrise pas. Comme des gamins avec un nouveau jouet. Sauf que là, le jouet, il apprend de nous. Il nous connaît peut-être mieux que nous-mêmes.

M’enfin… Pas le choix que de suivre le mouvement. Faut juste espérer qu’on va pas droit dans le mur. En attendant, je continue à utiliser ces trucs, tout en essayant de pas devenir complètement accro. Pas facile…

La zone Tech

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